Tuesday, 17 April 2012

Convulsionists

The ‘convulsionnaires’ were a French religious sect, aligned with the Jansenist movement (a primarily French religious movement that placed a heavy emphasis upon original sin, human depravity and the need to mortify the flesh). Convulsionism began as a specific sect when pilgrims to the tomb of prominent Jansenist François de Pâris (1690–1727), began to convulse and flail about. It spread through France in the 1730s, with adherents flagellating and even crucifying themselves, but was on the wane by the 1740s. Here is the entry on the sect from Diderot’s Encyclopedia: “Secte de fanatiques qui a paru dans notre siecle, qui existe encore, & qui a commencé au tombeau de M. Paris. Les convulsions ont nui beaucoup à la cause de l'appel, & aux miracles par lesquels on vouloit l'appuyer ; miracles attestés d'ailleurs par une foule de témoins prévenus ou trompés. Jamais les Jansénistes ne répondront à cet argument si simple : Où sont nées les convulsions, là sont nés les miracles. Les uns & les autres viennent donc de la même source ; or, de l'aveu des plus sages d'entre vous, l'oeuvre des convulsions est une imposture, ou l'ouvrage du diable, donc &c. En effet, les plus sensés d'entre les Jansénistes ont écrit avec zele & avec dignité contre ce fanatisme, ce qui a occasionné parmi eux une division en anti-convulsionistes & convulsionistes. Ceux-ci se sont redivisés bientôt en Augustinistes, Vaillantistes, Secouristes, Discernans, Figuristes, Mélangistes, &c. &c. &c. noms bien dignes d'être placés à côté de ceux des Ombilicaux, des Iscariotistes, des Stercoranistes, des Indorfiens, des Orebites, des Eoniens, & autres sectes aussi illustres. Nous n'en dirons pas davantage sur un sujet qui en vaut si peu la peine. Arnaud, Pascal & Nicole n'avoient point de convulsions, & se gardoient bien de prophétiser. Un archevêque de Lyon disoit dans le jx. siecle, au sujet de quelques prétendus prodiges de ce genre: " A-t-on jamais oui parler de ces sortes de miracles qui ne guérissent point les malades, mais font perdre à ceux qui se portent bien la santé & la raison? Je n'en parlerois pas ainsi, si je n'en avois été témoin moi-même; car en leur donnant bien des coups, ils avoüoient leur imposture ". Voyez le reste de ce passage très-curieux dans l'abrégé de l'histoire ecclésiastique en 2 volumes in -12. Paris, 1752, sous l'année 844. C'est en effet un étrange saint, que celui qui estropie au lieu de guérir. Mais il est peut-être plus étrange encore que les partisans d'un fanatisme si scandaleux & si absurde, se parent de leur prétendu zele pour la religion, & veuillent faire croire qu'ils en sont aujourd'hui les seuls défenseurs. On pourroit leur appliquer ce passage de l'Ecriture: Quare tu enarras justitias meas, & assumis testamentum meum per os tuum?”

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